RALLYE TT – CANTAL EN
CHATAIGNERAIE – PRESENTATION
Qui va succéder à
Anicet Garicoix ?
Patrick Poincelet © Frantxoa Yanual
Le petit prince de la Soule étant
absent cette année, nombreux sont les pilotes qui
aimeraient inscrire leur nom au palmarès de cette épreuve.
Le plateau de cette 3ème édition n’est pas très riche en
quantité mais la qualité est là avec les retours
sympathiques de Vincent Foucart, José Castan, Jean-Louis
Fialex et l’arrivée d’un pilote asphalte, Bruno Cadillon.
Le mano à mano attendu entre Vincent Poincelet et Nicolas
Larroquet aura bien lieu mais il sera arbitré par
Pierre-Jean Renoulleau et Jérôme Hélin. Dans le Trophée
des 4x4, le match s’annonce musclé entre les différents
protagonistes.
L’association des Arapeyres emmenée par
Alain Cournil nous prépare un rallye de toute beauté au
milieu du Cantal. Au programme, deux journées de course et
douze épreuves chronométrées pour la soixantaine
d’équipages qui vont participer à cette grande fête du
sport automobile. Parmi les pilotes présents, Patrick
Orhatégaray sera, une fois de plus, la tête d’affiche de
ce rendez-vous. Après son bon résultat acquis sur le
rallye du Gâtinais, Daniel Favy aimerait bien enfin monter
sur la première marche du podium avec son Fouquet. L’an
passé, le local de l’étape Christophe Costes montait pour
la première fois sur un podium de Championnat de France.
Cette année, ses ambitions seront peut-être à la hausse.
En T1A2, la lutte devrait être âpre
entre le Fouquet d’Alain Pierrine et le Rivet SPDO de
Patrick Poincelet. Soulignons également que José Castan
fera son retour aux affaires avec son Rivet BMW. Après une
remise en jambe de quelques spéciales, le double Champion
de France devrait mener la vie dure aux deux favoris.
Dans la petite classe, Emmanuel Castan
tentera de rééditer son exploit du rallye Jean de La
Fontaine, mais face à un Vincent Foucart qui aura très
envie de rouler et surtout de faire un résultat, la tâche
sera très compliquée pour le pilote francilien. Le
Britannique Terry Banyard n’est pas venu pour enfiler des
perles. Au volant de son Rivet, il devrait se mêler à la
lutte pour la victoire de classe. Parmi les rivaux, nous
retrouverons la Micra d’Olivier Canton, le Phil’s Car de
Xavier Breton et le nouveau Rivet de Bruno Cadillon, qui
découvrira sa monture et la discipline.
D’autres pilotes essayeront de rentrer
dans le top 10 voir le top 5, à l’image des deux pilotes
de Pro-Pulsion que sont Joël Chopin et Christophe Herbert.
Fabrice Libinski, Denis Artola et Jean-Louis Fialex feront
partie de ceux là. Soulignons que le dernier cité
découvrira sa nouvelle monture ; un Rivet dernière
génération propulsé par un Nissan 3.5 L.
Dans la Coupe des Dames, Caroline
Paparamborde sera la seule représentante des buggys mais
Marion Andrieu et Myriam Cournil porteront haut les
couleurs de la gente féminine avec leurs 4X4.
Le Challenge deux roues motrices prend
de plus en plus d’ampleur au sein du Championnat de
France. Régulièrement, ces prototypes se retrouvent au
milieu des buggys quatre roues motrices équipés de moteurs
beaucoup plus puissants.
Vainqueur du Challenge 2009, Vincent
Poincelet est un des ténors de la catégorie. Comme
d’habitude, il aura pour ambition de remporter une
nouvelle victoire mais sur son chemin il retrouvera
Nicolas Larroquet et Pierre-Jean Renoulleau qui essayeront
de lui barrer la route. En T1A5, le généreux Jérôme Hélin
devrait être le principal animateur de la catégorie, même
si Christophe Maresse progresse de course en course.
Egalement en progression, Mathieu Darsouze visera une
place dans le quinté de tête tout comme Damien
Pocheluberry et Mathias Gallaregui.
Le leader du Trophée des 4x4, Marc
Viaud retrouvera dès ce rallye un nouveau 4x4 dans la
classe T1B avec le Mitsubishi Pajero de Christophe Cournil.
Ce dernier a franchi le pas en passant dans la catégorie
des 4x4 modifiés. La lutte pour le titre en fin d’année
s’annonce somptueuse ! Jean-Luc Estève sera aussi de la
partie tout comme Xavier Chaux et Vincent Delcros. Fabien
Daigneau de son côté devrait logiquement se diriger vers
une victoire dans la classe T2 à moins que les pilotes
locaux ne se sentent pousser des ailes sur leurs terres. |